A : C’est très avantageux de faire son bouillon soi-même, car c’est un élément hyper économique et circulaire. On peut même faire du bouillon avec des épluchures de légumes (s’ils sont bio). Pour avoir un maximum de nutriments, il faut aller chercher des os de qualité, ce qui n’est pas toujours évident quand on est un particulier. Ce que je conseille alors c’est soit prendre une poule entière (où on récupère la viande pour faire une salade, etc.), soit d’acheter un poulet rôti et d’en récupérer la carcasse. Dans ce 2e cas, la carcasse a déjà cuit, mais ce n’est pas mal non plus. Et si on a besoin de faire un bouillon de poule et qu’on va dans une grande surface, alors on peut prendre des ailes de poulet.
Il faut mettre les carcasses dans de l’eau froide, couvrir complètement d’eau et faire mijoter à feux doux. Une fois que de la mousse apparaît en surface, on peut diminuer la température. Dans l’eau froide, vous pouvez mettre tout ce que vous avez sous la main (poireau, carotte, céleri, etc.) et puis ajouter l’assaisonnement (laurier, clou de girofle, curcuma, sel, poivre, etc.). On met aussi directement un peu d’acide, pour cela je conseille le vinaigre de cidre de pomme. On laisse ensuite mijoter 6-8 heures si possible. Si c’est 3 heures, c’est déjà bien, mais plus ça mijote, plus on aura de nutriments et donc quand le bouillon refroidira, on aura beaucoup de gélatine.
Une fois que c’est cuit, il faut tout filtrer dans une passoire chinoise et récupérer ce qui a été filtré. Le gras est un gros plus dans le bouillon d’un point de vue gustatif et pour la santé. Donc je trouve cela intéressant de le garder. Mais vous pouvez aussi l’enlever si vous préférez. Le tout est de savoir si on est capable de digérer du gras ou pas. Le gras permet aussi de ne pas avoir faim.